
Ignazio Cassis, conseiller fédéral d’un genre nouveau
Le successeur de Didier Burkhalter au Conseil fédéral a imposé son style en l’espace de quelques mois. Ses positions tranchées indiquent une évolution de la politique du gouvernement à terme.
Le successeur de Didier Burkhalter au Conseil fédéral a imposé son style en l’espace de quelques mois. Ses positions tranchées indiquent une évolution de la politique du gouvernement à terme.
La photo du Conseil fédéral pour l’année 2018 interpelle. Novatrice car réalisée sous forme d’une image en mouvement, l’immobilité des conseillers fédéraux s’avère surprenante. Analyse.
La remise en cause du milliard de cohésion versé à l’Union européenne par la Suisse, en guise de protestation contre la décision des Européens de n’accorder qu’une équivalence boursière limitée dans le temps à la Suisse, montre à quel point le Conseil fédéral est incapable de peser dans le rapport de force.
Les initiants tentent de faire croire au principe d’un plan B, alors que tout porte à croire qu’il ne peut pas y en avoir un.
La démonstration de l’UDC au sein du Conseil national était tout bonnement inacceptable.
Les mensonges de l’UDC à propos du milliard de cohésion ne trompent personne.
Le gouvernement pourrait ne pas soumettre l’acquisition de nouveaux avions de combat au référendum facultatif/obligatoire. Ce serait une grave erreur politique.
Le crowdfunding du comité d’initiative en faveur de No Billag s’est illustré d’une manière bien maladroite.
La décision du canton de Vaud d’appliquer dès 2019 la réforme de l’imposition des entreprises remet en cause l’axe lémanique Vaud-Genève qui avait jusqu’ici prévalu dans ce dossier.
Donner un milliard pour organiser des Jeux olympiques à Sion et ne pas soutenir une mesure moderne, celle d’un congé parental, voilà bien une symbolique si propre à ce Conseil fédéral incapable de vision.