La démocratie genevoise dans la tourmente
Ce jeudi 9 mai 2019 est une journée dont on peine à voir la fin à Genève. En milieu de journée, le site du quotidien
Ce jeudi 9 mai 2019 est une journée dont on peine à voir la fin à Genève. En milieu de journée, le site du quotidien
Le canton dépositaire des conventions portant son nom est doté d’une nouvelle constitution dont l’application en matière de droits humains demeure largement perfectible, selon le député socialiste Diego Esteban.
La députée démocrate-chrétienne au Grand Conseil genevois Delphine Bachmann estime toutefois que le canton de Genève ne doit pas assumer seul les coûts relatifs à la gestion de la plateforme CHVote.
Le vice-président du PLR Ville de Genève Vincent Latapie s’étonne qu’aucune démission n’ait été demandé à la suite des révélations de la Cour des comptes sur les notes de frais des élus de la Ville de Genève.
Une récolte de signatures a abouti. Les membres du parti devraient normalement pouvoir entendre le conseiller d’Etat prochainement.
Le Parti socialiste doit absolument travailler à réduire la distance entre élus et militants. Une démarche qui va clairement à contre-courant de l’époque, selon Gérard Deshusses, président du PS genevois.
Le maire de la commune a livré à «L’Affranchi» le montant des dépenses pour frais professionnels remboursés aux trois membres de l’Exécutif communal. Cela représente un montant annuel moyen de 12’500 francs depuis 2015.
L’ancien député et constituant du Parti radical Pierre Kunz estime qu’une partie de la police genevoise est responsable de la campagne contre le conseiller d’Etat Pierre Maudet, qui n’est aujourd’hui plus en charge de la police de manière temporaire.
Les Hôpitaux universitaires de Genève dénoncent Philippe Morel au Ministère public. Le médecin aurait invité Pierre Maudet à observer une opération sans le consentement éclairé de la patiente.
Les institutions sont plongées dans l’incertitude d’une affaire dont l’issue pourrait advenir dans plusieurs mois. Indépendamment de la gravité de son erreur, l’élu doit admettre que son maintien au Conseil d’Etat porte atteinte au bon fonctionnement du gouvernement.