
Une bien triste image de la politique genevoise
Les vociférations des uns et des autres contribuent-elles vraiment à réduire les dégâts d’image de l’affaire Maudet? Il y a lieu d’en douter fortement.
Les vociférations des uns et des autres contribuent-elles vraiment à réduire les dégâts d’image de l’affaire Maudet? Il y a lieu d’en douter fortement.
Le conseiller d’Etat Pierre Maudet livre son analyse du programme de législature présenté ce vendredi 14 septembre. «L’Affranchi» lui avait proposé cette tribune libre il y a trois semaines. Il l’a rédigée il y a quelques jours comme président et la signe aujourd’hui comme conseiller d’Etat.
Le gouvernement genevois a annoncé de nouvelles mesures organisationnelles. Antonio Hodgers reprend provisoirement la présidence de l’Exécutif et Mauro Poggia sera en charge de la police. Le Conseil d’Etat a fait part de sa désapprobation quant au comportement de Pierre Maudet.
L’ancien président du Grand Conseil Renaud Gautier estime que les errements du conseiller d’Etat Pierre Maudet ne doivent pas faire oublier l’homme derrière la fonction.
Les aveux teintés d’éléments de langage du ministre à Léman Bleu ne suffiront pas à préserver la sérénité des institutions. Pour l’heure, il doit se résoudre à démissionner.
Les principaux dossiers que devront traiter le Grand Conseil et le Conseil d’Etat ne pourront pas aboutir si les forces en présence refusent de faire des concessions.
Le budget du Conseil d’Etat ne fait pas de choix précis, alors même que c’est l’exercice le plus politique d’un gouvernement.