Milliard de cohésion: quand l’UDC prend les citoyens pour des bobets

Les mensonges de l'UDC à propos du milliard de cohésion ne trompent personne.
Grégoire Barbey
Le président de l’UDC Albert RC6sti annonce dans le SonntagsBlick son souhait d’exiger un référendum sur l’injection de 1,3 milliard de francs sur dix ans à des pays européens pour des projets relevant principalement du domaine de la formation professionnelle.
Une fois encore, le pseudo «parti du peuple» manipule son monde. Un référendum aurait été possible en 2016, lorsque le Parlement a validé le principe de ce «milliard de cohésion». Bien sûr, c’est stratégiquement plus rentable de procéder ainsi.
Puisque l’UDC a raté le coche il y a plus d’une année, son exigence de référendum sera probablement balayée par les parlementaires. Les représentants du parti national-conservateur auront donc tout loisir de cracher sur les «élites» qui n’auront pas souhaité soumettre cette dépense au peuple.
Nous aurons encore le droit à ce fameux discours affirmant que seule l’UDC ne se soumet pas aux velléités colonialistes de l’Union européenne, alors même qu’elle était en mesure de déposer un référendum telle que le lui permettait la procédure en 2016. Dont acte.
Tout porte à croire que ce procédé malhonnête aura quand même l’effet escompté au sein de l’opinion. Et c’est bien ç qui est malheureux. Plus c’est gros, plus ça passe.

Partager cet article

Facebook
Twitter
Imprimer
Email

27 réponses sur “Milliard de cohésion: quand l’UDC prend les citoyens pour des bobets”

  1. Soyez remercié d’avoir mis à l’honneur, dans un article de journal, le joli mot vaudois bobet. Ca fait vraiment plaisir, à cette époque oC9 on ressent si douloureusement le fait d’être dépossédés de notre pays, de nos usages et modes de vie, par cette immigration de peuplement, de remplacement, voulue par nos pseudo « élites » traîtreuses, que vous défendez, on se demande bien pourquoi.
    Sur le fond, votre critique n’apporte rien. Vous reprochez à l’UDC, que vous n’aimez pas, de faire un peu de « Stimmung » en protestant contre une décision effectivement contestable et qui passe très mal dans l’opinion. Ce reproche n’a pas beaucoup d’intérêt. L’UDàest dans son bon droit en tirant parti du mécontentement populaire. Tous les partis font celà, sans hésiter à flatter les rancEurs de leurs clientèles respectives. C’est de bonne guerre.
    Permettez moi juste de vous dire mon opinion personnelle. Je suis choqué en effet par ce milliard de « cohésion ». Peut-être qu’on ne pourra pas voter là dessus, mais c’est dommage. Ca çurait été utile de le faire pour corriger cette bévue des nos zottorités. C’est choquant car il s’agit d’un tribut, payé à un empire illégitime qui nous oppresse. C’est un manque de dignité et c’est galvauder l’argent durement gagné par nos concitoyens. En fait le Conseil fédéral fait son généreux avec un argent qui n’est pas le sien, juste pour se faire bien voir, et en espérant que celà favorisera son projet qui est de nous forcer à entrer dans l’UE sans le dire, contre la volonté du pays, juste par des combines et des violations de la constitution, comme la loi de non mise en oeuvre de l’art. 121a.
    Il y a encore dix ans, ç aurait passé. ParC’e qu’on ne se faisait pas trop de souci pour le lendemain. Aujourd’hui celà ne passe pas. Pas du tout! Beaucoup de gens sont dans la précarité, ou menacés de précarité, même parmi ceux qui sont encore bien assis avec des grosses payes mais qui sentent que tout peut basculer d’un jour à l’autre. Il y aurait tant à faire avec cette somme énorme, pour venir en aide aux nécessiteux dans notre pays. Alors ç ne passe pas.
    La belle Doris Leuthard a cru devoir payer un milliard trois cent millions (1 300 000 000.00) pour deux bisous du vilain petit Juncker. Ca fait cher le bisou: six cent cinquante millions (650 000 000.00) et ç avec notre argent. C’est indigne. C’est humiliant pour notre pays. C’est révoltant!

    1. Beaucoup de superlatifs dans votre commentaire pour au final peu de fond. Cet argent ne transitera pas par Bruxelles, mais sera directement injecté dans les projets qui auront été négociés par la Confédération. Il s’agit de 130 millions de francs par an sur dix ans, soit même pas 0,2% du budget annuel de la Confédération, et environ 3% des dépenses annuelles au titre de l’aide au développement (3,5 milliards de francs par an environ). Dire que ce montant représente un tribut est d’autant plus malhonnête que, contrairement à ce qu’affirme l’UDC, Jean-Claude Juncker n’est pas reparti avec une enveloppe, puisque la première tranche ne sera pas dépensées avant 2019 au plus tôt. En effet, le Conseil fédéral souhaite lancer une procédure de consultation puis fera à ce sujet un message au Parlement.
      Notons encore que la Suisse est le seul pays qui contribue à ce milliard de cohésion à ne pas faire transiter cet argent via Bruxelles et le fameux fonds y relatif. Tous les autres Etats, y compris ceux qui ne sont pas membres de l’Union, le versent à Bruxelles qui décide comment ces montants sont dépensés. La Suisse a donc toute sa liberté d’action, et vos qualificatifs ne dressent en aucun cas un tableau réaliste concernant cette opération.
      Bonne continuation.

  2. Vous le voyez autrement que moi. C’est une question de perception.
    Pour moi c’est un tribut et un manque dignité, en plus d’une dépense inutile alors qu’on aurait mieux à faire de cet argent. Et surtout dans le contexte des négociations en cours, c’est indigne.
    Si au moins on avait exigé une contrepartie: par exemple on aurait pu exiger – comme condition à une contribution financière à bien plaire – que l’Union Européenne s’engage à ne plus JAMAIS nous demander d’accord sur les questions institutionnelles, ce qui revient à supprimer la souveraineté de notre pays et ce dont le peuple Suisse ne veut à aucun prix, là on aurait pu admettre la démarche. Bruxelles aurait refusé, probablement. (Ce qui nous aurait au moins permis de garder notre argent.) Mais ainsi les choses auraient été claires. Mais non, nos autorités veulent enterrer la souveraineté suisse. C’est leur projet. Et c’est ç qui est INSUPPORTABLE.
    Je pense que ce milliard sera perC’u par la majorité de nos concitoyens, plutôt de la manière dont je le perçis moi que de la manière dont vous le percevez vous. Et ce nonobstant ce que vous dites de juste sur le calendrier de payement, le fait que celà ne transite pas par Bruxelles, etc. (Ce n’est que normal que nous ne versions pas simplement cet argent dans la caisse de l’UE mais gardions un certain contrôle sur son utilisation. C’est bien la moindre… Précisément nous ne sommes pas membre de cette organisation foireuse. Les autres pays en sont membres, tant pis pour eux.)
    De toute façn, tout celà sont des aspects techniques que le grand public ne perçit pas.
    Ce qu’on perçit c’est l’image humiliante de notre présidente de la Confédération, toute pimpante, recevant deux bisous de l’affreux cradzet (autre mot vaudois) Juncker, et pour le remercier de cette faveur, lui glissant littéralement dans la poche deux chèques de 650 millions, un pour chaque bisou.
    Ma présentation est polémique, caricaturale, démagogique, populiste, tout ce que vous voudrez. Mais j’estime que c’est de bonne guerre et que nos gouvernements méritent qu’on exploite contre eux au maximum cette énorme faute psychologique qu’ils ont commise là. RC6sti a raison et il devrait taper encore plus fort!

    1. Beaucoup de mots en effet pour peu de fond. Vous critiquez le gouvernement sur la stratégie soit je donne à condition que…. Comme si la Suisse est en position de force. Un partenariat se traite sur le long terme par des échanges de bon procédé et non sous une menace stérile. Mais c’est le lot commun de l’UDî Pathétique.

      1. Avec 320 000 frontaliers européens en Suisse, un déficit commercial de plus de 11 milliards en 2016 en faveur de l’UERSS, les transversales alpines etc… oui, la Suisse est en position favorable pour négocier. Une telle rançn de la part de l’UERSS doit absolument faire l’objet d’un vote du Souverain !

        1. Sauf que le déficit commercial de 11 milliards ne représente pas grand chose en soi, puisque pour nous exportons 55% à destination de l’UE, alors que de son côté elle exporte chez nous qu’à hauteur de 8% de son volume d’export. Sachant en plus qu’en fonction des secteurs, nos importations dépendent jusqu’à plus de 80% de l’Union européenne. C’est dire…

          1. C’est bien pour cela qu’il faut ouvrir d’autres horizons au-delà de l’espace bruxellois, et traiter plus intensément encore avec le reste du monde, notamment l’Asie, et ne pas participer aux sanctions économiques contre la Russie qui ne nous a jamais rien fait.

        2. Nos entreprises sont libres de commercer davantage avec l’Asie. La réalité est géographique et ceux qui croient que l’Asie va supplanter les exportations européennes par simple volonté politique me font joyeusement sourire.

      2. « Comme si la Suisse etait en position de force… »
        Ca aussi c’est typiquement un propos de soumis.
        Non, c’est vrai, la Suisse n’est pas en position de force. Depuis ses sept siècles d’existence elle ne l’a jamais été. Elle doit toujours négocier. Céder un peu, mais sauvegarder l’essentiel: son indépendance. C’est d’ailleurs ce que nous avons fait en 1939-45 avec d’excellents gouvernants comme Pilet-Golaz. Il a su jouer à fond le donnant donnant et il a réussi à sauvegarder notre indépendance dans des circonstances infiniment plus difficiles qu’aujourd’hui. Mais maintenant nos dirigeants ne louvoient pas pour défendre nos intérêts et préserver notre indépendance. Ils se mettent à plat-ventre. Ils rampent. Ils lèchent les bottes des petits représentants de l’empire européen, comme ce Juncker.
        Et ils ne le font pas en se disant: OK nous manquons de dignité en agissant ainsi, mais si nous rampons c’est pour sauver notre indépendance, parC’e que nous ne sommes pas en position de force.
        Non. Ils le font dans l’esprit exactement contraire: ils rampent, ils lèchent les bottes, ils payent tribut en pensant: supplions nos maîtres de nous accepter parmi eux. Supplions-les, supplions les, pour qu’ils acceptent notre offrande, que nous leur faisons sur un plateau d’or et d’argent. Nous les supplions d’accepter le sacrifice que nous voulons leur faire, de l’indépendance de notre pays, de notre démocratie, des droits populaires et des libertés de notre peuple.
        Nous savons bien que le peuple suisse n’est pas d’accord avec ç. Nous savons que par ses votes répétés, il a prouvé son refus de se soumettre à l’évolution du droit européen que nous ne maîtrisons pas. Nous savons que les Suisses veulent rester souverains, et qu’ils nous méprisent de vouloir les vendre comme nous le faisons pour un plat de lentilles. Mais c’est égal.
        Nous continuons, et nous nous foutons de ce que pense et vote le peuple. Nous nous asseyons sur ses décisions. Nous nous sommes assis sur le vote du 9 février 2014. Et nous continuerons de nous asseoir sur la démocratie. C’est honteux. C’est déshonorant. Mais on s’en fout, parC’e qu’on est une bande de petits carriéristes médiocres et sans vergogne et tout ce qui compte pour nous c’est nos carrières. C’est de faire bisou bisou avec ces gens de Bruxelles, au milieu desquels nous rêvons de pouvoir jouir de tous les avantages de carrière qu’ils nous ont fait miroiter. Ah quelle joie… Un bisou de Juncker, et sur les deux joues. Quel honneur, quel bonheur…!
        Alors mesdames, messieurs, vous n’avez qu’à demander. Vous voulez des milliards? Les voici les voilà. Doris Leuthard court, vole, et vous les donne sur un plateau, avec le sourire….
        Voila la vérité.

  3. Le BOBET DU VILLAGE est sûrement un satellite de l’UDî Pour avoir le beurre il faut l’argent. Au sujet de l’identité Suisse vous oubliez que nous vivons dans un monde easyjet, aujourd’hui la jeunesse voyage sans frontières ni attaches. il faut s’adapter et vivre avec. Voici la revolution.

    1. La Suisse est ouverte au monde, depuis très longtemps, bien avant que Bruxelles ne se convertisse en nouvelle UERSS ! On a pas besoin de payer de rançn pour commercer, et échanger dans un rapport mutuellement enrichissant, mais en respectant l’indépendance de chacun.

      1. UERSS? Cela ne veut strictement rien dire. Tout comme vos propos qui sont excessifs. Vous êtes libre de croire que l’univers des relations internationales est dépourvu de rapport de force, mais ce n’est malheureusement pas le cas.

        1. Le caractère éminemment non-démocratique des institutions de l’UE, avec des commissaires non-élus, un comportement impérialiste et dominateur, un socialisme dirigiste et expansionniste, des républiques soumises dont les lois sont faites à 80 % à Bruxelles, un universalisme athée, etc., il y a malheureusement beaucoup trop de points communs avec le régime soviétique…

          1. Ce que vous dites est complètement faux. Certes, les commissaires européens ne sont pas élus par le suffrage universel. Cela ne vous rappelle rien? C’est aussi le cas des conseillers fédéraux. Eh oui, c’est le même modèle.
            Aucun pays membre de l’Union européenne ne voit son droit à 80% régi par Bruxelles, c’est également un mensonge. Sinon, à quoi bon avoir des Parlements nationaux?

          2. A la question de savoir si ce pourcentage est plutôt de lbordre de 37%, de 70 ou de 80%, le Commissaire européen françis au Marché intérieur et aux Services, Michel Barnier affirme que le chiffre est plutôt de lbordre de 60%. Pour Viviane Reding, son homologue luxembourgeoise, ce chiffre tourne plutôt autour de 80%. Environ « 80% des lois adoptées par les Etats membres ne sont pas des lois nationales », estime-t-elle. Le Président du Parlement européen, Martin Schulz, a lui-même, lors dbun déplacement en France, confirmé ce chiffre. Quelque « 70 % de la législation nationale provient aujourdbhui dbune législation européenne ».
            Read more at http://www.atlantico.fr/decryptage/directives-europeennes-bruxelles-fait-vraiment-loi-en-france-allgov-1573493.html#rd7qj5Hr5o8lxZRu.99

  4. Pour avoir le beurre il faut l’argent. Typiquement la pensée d’un pays sujet, qui paye tribut à ses maîtres. Nous voulons rester indépendants! Et bien sûr dans un monde EasyJet. Mais indépendants.

    1. Nous sommes indépendants. Nous ne faisons pas partie de l’Union européenne, nous n’avons pas voix au chapitre, mais nous voulons bénéficier de l’accès au marché unique. De son côté, l’UE estime que les pays non membres doivent participer à travers une contribution symbolique via le programme de cohésion. Sachant les montants que l’UE dépense dans ce programme, les 130 millions par an de la Suisse ne sont pas très élevés.

      1. J’ajoute que moi, personnellement, et je suis un homme d’affaires, je ne tiens pas du tout à avoir « accès au marché unique ».
        Dans ce domaine je suis un jusqu’au-boutiste et je pense que nous n’avons pas besoin des accords bilatéraux, qui sont en réalité plus avantageux pour l’Union Européenne que pour la Suisse. Je suis même prêt à accepter, si c’est nécessaire, quelques inconvénients économiques pour rester libres.
        De toute façn je veux que la Suisse reste un état tiers et cesse de se déshonorer en quémandant et en offrant de sacrifier sa souveraineté contre d’illusoires avantages économiques. Nous avons des bons produits et nous sommes économiquement un des moteurs du marché européen. Donc c’est dans l’intérêt économique des pays européens de nous laisser un accès optimal au marché européen. Nous sommes d’ailleurs protégés à cet égard par les accords du GATT.
        Si ces abrutis de Bruxelles veulent se tirer une balle dans le pied, alors que leurs économies ont déjà beaucoup de problèmes et qu’ils ont beaucoup de chômage, libre à eux de se tirer une balle dans le pied. Ce serait totalement contraire à leurs intérêts bien compris et cela prouverait que tout leur projet est, au fond, essentiellement idéologique et n’a pas réellement de rationalité économique.
        Nous ne supportons plus ce chantage qui consiste à nous dire: vous voulez avoir accès au marché unique? Alors soumettez-vous. Couchez-vous. Baissez votre pantalon. Laissez vous dépouiller de tous vos droits.. Car c’est exactement ç qu’on nous dit.
        A ce chantage il faut dire STOP! Et c’est celà que nous attendons du Conseil fédéral. Nous sommes dégoûtés de les voir ramper, et devancer tous les chantages de ceux qui aimeraient pomper la richesse de la Suisse pour renflouer leur caisses vides, et qui sont vides à cause de leur incompétence.
        La fluidité du marché et l’homogénéisation totale des législations ne méritent pas qu’on y sacrifie tout ce qui fait la force de notre pays, et qui est aussi d’ailleurs un élément important de notre prospérité!

  5. Chacun son opinion cher monsieur Barbey. Il y a la liberté d’opinion. Vous, vous pensez que nos autorités font du bon travail et vous pensez qu’ils ont le souci de notre indépendance et de nos intérêts. Moi je pense exactement le contraire.
    Le débat entre vous et moi sera tranché politiquement. Si nos dirigeants réussissent leur coup de vendre l’indépendance de la Suisse et de soumettre la Suisse à l’évolution aveugle du droit européen désastreux fait par les lobbies et les multinationales, contre l’opinion et les votes de nos concitoyens, alors l’histoire, qui est écrite par les vainqueurs, vous donnera raison. Si politiquement les patriotes suisses qui se débattent depuis 30 ans pour ne pas que notre pays doit avalé par le boa constrictor européen, gagnent la partie, alors c’est moi qui aurai eu raison. Voila tout.

    1. Vous êtes évidemment libre de votre opinion. Maintenant si vous vous basez sur des éléments qui sont factuellement faux, ce n’est plus vraiment de l’opinion… La Suisse négocie une éventuelle reprise dynamique du droit européen, pas une reprise automatique. Pour le surplus, je suis loin de penser que nos autorités font de l’excellent travail et je critique souvent le Conseil fédéral quand cela est nécessaire. Je le trouve particulièrement couard sur la question européenne, ce qui contribue à générer encore plus d’espace pour des interprétations comme les vôtres.

      1. « Vous êtes évidemment libre de votre opinion. Maintenant si vous vous basez sur des éléments qui sont factuellement faux, ce nbest plus vraiment de lbopinionb& »
        dois-je logiquement en conclure que nous ne sommes pas libre d’avoir une opinion que vous ne considérez pas être une opinion ? Votre réponse est typique de la gauche totalitaire qui a fait ses preuves sanglantes notamment sous les régimes socialistes.

  6. Reprise « dynamique »…? Que signifie dynamique?
    Ne me dites pas tout de même que vous vous laissez prendre à ces faux fuyants. A ces jeux de mots. A C’es mensonges.
    Serons nous entièrement libres de refuser définitivement une évolution du droit européen qui ne nous convient pas? Sans risquer d’être contraints de nous y soumettre quand même, « dynamiquement », par suite d’une décision de la cour européenne de justice?

  7. « Reprise dynamique du droit européen », c’est un euphémisme politiquement correct du jargon newspeak bruxellois dont l’objectif ultime de ramener la Suisse au rang de la Catalogne, dans une soumission totale aux petits commissaires de la Kommission.

  8. Vous avez raison Coocool. Mais le plus étonnant c’est qu’il y a encore des gogos qui sont d’accord de gober ce bobard de « reprise dynamique ». Tout cet argumentaire n’est qu’une escroquerie. C’est gros comme une maison. Mais ils ont une telle furie de prostituer la Suisse au pouvoir des oligarchies nichées à Bruxelles, qu’ils goberaient n’importe quoi.

  9. Moi j’aurais changé le titre de cet article en « Quand le Conseil Fédéral prend les citoyens pour des bobets »

  10. A lire Coocool et Bobet du Village, on pourrait penser que lbUDàfinalement ne prend les citoyens que pour ce qubils sont. Tout du moins certains. Heureusement la majorité comprend qubun peuple ne peut pas prospérer en se repliant sur soit.
    Cbest lbouverture aux marchés, notemment européens, des entreprises suisses qui nous permet à tous de prospérer. Le fonds de cohésion participe à lbessor économique des pays de lbest. Lequel permet à des entreprises, notemment suisses, de faire des affaires et prospérer encore. Il nby a pas de perdants.
    LbUDàne sbest pas opposée à cette logique implaccable quand elle a été débattue au parlement. Elle reprend maintement ce thème pour flatter son électorat. Et le pire, cbest que ç marche.

Laisser un commentaire